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L’amour – L’emboîtement de deux névroses

Pas besoins d’être un sociologue pour constater qu’on a plus de chance de tomber l’un sur l’autre si on fréquente le même lycée, la même entreprise, le même quartier ou le même club de sport…
Néanmoins cela ne signifie pas pour autant que les rencontres sont déterminées par les « affinités sociales » .
Pour les scientifiques tout est biologique : les signaux visuels, acoustiques, olfactifs et hormonaux du partenaire font craquer le cœur.
C’est moins rationnel que ça…

Freud :
Dans Trois essais sur la théorie de la sexualité il avance que « Trouver l’objet sexuel (l’objet aimé) n’est, en somme, que le retrouver »
Citation : « Ce n’est pas sans raison que l’enfant au sein de la mère est devenu le prototype (vorbildlich) de toute relation amoureuse. Trouver l’objet sexuel n’est, en somme, que le retrouver (Die Objektfindung ist eigentlich eine Wiederfindung) »

Jean-Georges Lemaire :
Il est l’un des premiers psychothérapeutes à s’être intéressé aux couples en détresse. Le choc amoureux est une « collusion inconsciente », explique-t-il, l’emboîtement de deux névroses complémentaires. On est attiré par l’autre parce qu’il entre en résonance avec le petit enfant qu’on était et qui demeure au fond de soi.
Jean-Georges Lemaire souligne que les couples se forment autour d’une « perception inconsciente d’une problématique commune, avec simultanément des manières complémentaires d’y réagir chez l’un et l’autre ». Il précise que ces « manières complémentaires » sont extrêmement variables suivant les situations. Par exemple, celui qui adopte le rôle « protecteur » dans des circonstances données adoptera le rôle « protégé » dans d’autres circonstances.